Le point sur la réunion de l’instance de dialogue du 10 janvier 2018 vu par l’Association Citoyenne pour l’Environnement à Bousbecque (ACEB)
Le 10 janvier 2018 s’est réunie le groupe de 11 personnes composant l’instance de dialogue sur le projet de méthanisation à Bousbecque.
Notre association, l’ACEB, désireuse de rentrer dans le vif du sujet avait posée au préalable 18 questions précises pour toujours mieux appréhender le sujet. 10 questions ont trouvé immédiatement une réponse de la part des agriculteurs porteurs du projet. Elles donnent les informations suivantes
1- La station de méthanisation sera installée sur un terrain de 2 hectares derrière la caserne des pompiers.
2- La ceinture verte devant masquer l’ensemble des bâtiments sera composée d’espèces locales.
3- Il y aura bien une bute arborée côté boulevard de la Lys pour tenter de masquer l’ensemble.
4- Les intrants (matières organiques amenées dans ce centre) proviendront de déchets verts de tonte, du fumier, des déchets de transformation issue de l’industrie agro-alimentaire. Le tout amené depuis un rayon de 15 kms.
5- Une fois les matière digérées et le bio-gaz récupéré, les matières restantes feront l’objet d’une séparation de phase entre les solides et les liquides pour servir « d’engrais » pour, et selon les agriculteurs, mettre en place de nouvelles pratiques agricoles avec moins voire plus du tout d’engrais chimiques.
6- La station emploiera 1,5 salarié en CDI pour assurer un contrôle journalier, obtenir un fonctionnement optimal, pouvoir détecter toute anomalie et collecter les matières entrantes.
6- Les impacts environnementaux potentiels sont : Visuels – Atmosphériques – Olfactifs – Sonores. => À l’ACEB d’oeuvrer auprès des porteurs du projet pour faire en sorte d’en limiter les impacts pour l’environnement et la population Bousbecquoise !
Il nous reste à rentrer dans le concret des éléments techniques qui doivent faire de ce projet « un projet exemplaire » comme le mettent en avant les porteurs du projet. Pour cela, notre association a d’ors et déjà déposé 15 nouvelles questions aux agriculteurs porteurs du projet et ceci en préalable à la prochaine réunion de l’instante de dialogue.
Reste aussi, et c’est important, quelques conditions pour que le projet aboutisse : Que la chambre d’agriculture conclue son étude de faisabilité. Que l’étude montre clairement la rentabilité du projet. Que GRDF autorise l’injection du biogaz dans son réseau. Que les porteurs du projet trouvent le bon financement.
A suivre ……….