Pour information, notre compte-rendu de la réunion de l’instance de dialogue du 20 mars 2018 :
Questions / Réponses écrites des agriculteurs porteurs du projet / (Remarques et échanges en séance ) / Remarques de l’ACEB
- Nous n’avons pas bien saisi le mode de traçabilité des intrants. Quels sont précisément les moyens utilisés pour mettre en oeuvre la traçabilité des intrants ?
Pour assurer la traçabilité des intrants nous échantillerons les matières à l’entrée du site. De plus les contrats avec les fournisseurs de matières se feront sur un type de matières précises. Les digestats produits par la méthanisation seront aussi analysés pour éviter tout risque de pollution dans les champs. (Les porteurs du projet interrogés plus avant sur le sujet en réunion le 20 mars ont précisé que l’échantillonnage serait fait de façon aléatoire. Que leur intérêt n’était surtout pas de faire rentrer des matières polluées dans le digesteur car si tel était le cas il leur faudrait vider les cuves et tout recommencer ! Les organismes vérificateurs des digestats seront la DREAL 1 fois l’an seulement ! et la SATEGE qui est le service d’assistance technique à la gestion des épandages). L’entrée de matières propres est pour l’ACEB un point important dans le processus de préservation de l’environnement.
- Y aura-t-il dans les intrants des matières issues de cultures intermédiaires ?
Nous n’avons pas prévu de cultures intermédiaires pour la méthanisation.
- La dégradation des substrats semble un enjeu majeur dans le process de méthanisation. Sur quelles variables les porteurs du projet vont jouer afin d’optimiser la dégradation des substrats non homogènes (optimisation de la méthanisation) ?
L’objectif est d’obtenir un mélange homogène en entrée du digesteur. Les matières sont broyées et mélangées pour obtenir une dégradation optimale de la matière dans le digesteur. Dans le digesteur il est assuré un brassage régulier et une température de 38°C. (Précision des agriculteurs : Le fumier représentera 60% des intrants. 20 à 30% seront d’autres matière organiques comme par exemple des tontes de pelouses. L’agro-alimentaire n’en représentera entre 10 et 20% sous forme d’amidon et de matières sucrées. Les agriculteurs disent ne pas craindre une possible future dépendance vis-à-vis des industriels de l’agro-alimentaire qui pourraient à terme leur vendre leurs déchets plutôt que de leur donner comme c’est le cas à ce jour). Pour l’ACEB, Il semble pourtant possible que cela puisse se produire dans l’avenir et alors la question de la dépendance se posera !
- En tant qu’association environnementale, la diffusion de GES dans l’atmosphère nous interpelle. Comment, dans le détail, les 1% de perte de GES lors de la phase d’épuration du biogaz brute seront-il captés et éliminés ?
Les constructeurs assurent un rendement de 99% de l’épurateur de biogaz. Il y a 1% de perte qui n’est pas techniquement possible de capter. Cette perte est largement compensée par un bilan carbone positif. Le processus de méthanisation permet de réduire les GES. (Selon les agriculteurs, les constructeurs admettent ne pouvoir capter 100% des GES. Et donc admettent la perte de 1% de GES dans l’atmosphère.) Questions : Pourquoi cette perte de 1%, à quel moment du process et où ?
- Comment l’H2S et l’ammoniac (NH3) seront-ils éliminés du biogaz brut lors de la phase d’épuration ?
Le souffre est géré dans le digesteur par l’injection d’air et au niveau de l’épurateur avec du charbon actif. L’ammoniac ne pose pas de problème particulier dans le système d’épuration. Ceci est très technique. Une rencontre de Mr VOUTERS et de Mr PETITPREZ sera organisée pour travailler sur la partie technique. A suivre…
- Comment les substrats en phase solide seront-ils séchés ?
Pour quoi sécher les substrats solides ! C’est un gaspillage d’énergie. ( Selon les agriculteurs, il est inutile de sécher les substrats solides. L’épandage des substrats humides peut se faire sans aucune difficulté avec le matériel adéquat => Le Hérisson. )
- Comment les porteurs du projet ont-ils imaginé la réversibilité du futur centre de méthanisation ?
: Réversibilité du site. Nous souhaitons que le site fonctionne le plus longtemps possible. C’est un projet géré par un groupe jeune. – Il peut être exploité par d’autre pour faire de la méthanisation ou nous servir pour stocker du matériel ou des produits agricoles – Quelles idées proposez-vous pour la réutilisation du site ? (Selon les porteurs du projet, la remise à l’initial du terrain à la fin de l’exploitation du site, n’est pas à l’ordre du jour. ) A postériori, l’ACEB peut imaginer, tout en gardant les bâtiments de stockage de matériels, une remise à niveau du terrain pour la mise en place d’une exploitation maraîchère en Bio ou selon l’esprit d’agroécologie ou encore en permaculture.
- Les porteurs du projet ont-ils imaginé un financement participatif ?
Un financement participatif est possible et ils sont disponible pour nous accompagner dans cette démarche. (OUI sous l’égide du mouvement « Énergie Partagée ». )
- La charte Energie Partagée et son programme d’aide est un élément qui tient à coeur à notre association. Un gage aussi du bon respect de l’environnement et une aide pour les agriculteurs. Est-il envisageable qu’un travail et une réflexion tri-partie s’établissent entre les porteurs du projet, l’instance de dialogue et l’organisme Énergie Partagée ?
Energie Partagée est très favorables à notre projet de méthanisation et très heureux de notre démarche de dialogue. (Lors de la prochaine réunion de l’instance de dialogue, Énergie partagée sera invité à se présenter. ) Pour l’ACEB, ceci va dans le bon sens !
- Les porteurs du projet ont-ils plus de précisions à nous donner sur le calendrier des étapes et des actions à venir ?
Le calendrier des constructeurs est tendu et le notre va le devenir. Il y a encore des sujets à travailler. (Le choix du constructeur n’est pas encore fait. 3 constructeurs sont en lisse. Le choix sera fait par les porteurs du projet probablement coutant du mois de mai 2018. )
- Pourquoi les porteurs du projet refuseraient-ils de mettre en place un plan de gestion des odorants ?
Ce volet fait parti du dossier ICPE, ce sera réalisé par ce biais. (Cette partie technique sera vu entre Mrs PETITPREZ et VOUTERS ). Cette partie du dossier revêt pour l’ACEB un aspect important . En effet, ceci conditionne et participe pleinement à faire de ce projet un projet exemplaire censé avoir le moins d’impacts possibles en terme de pollution.
- Pourquoi les porteurs du projet refusent-ils la transmission du dossier technique à l’instance de dialogue ?
Vous aurez les dossiers. Pour l’ACEB, ceci va dans le bon sens !
- Pourquoi les porteurs du projet refusent-ils la transmission du dossier d’Enregistrement à l’instance de dialogue et au delà au comité de suivi à venir ?
Vous aurez les dossiers. Pour l’ACEB, ceci va dans le bon sens !